Franchement, j’ai écouté sans grand intérêt le débat radiophonique sur RFI, avec au centre des échanges la présidentielle apaisée de 2025.
Bien entendu, la radio mondiale a voulu équilibrer son plateau de débatteurs : le ministre Touré Mamadou pour le compte du RHDP, Soumaila Brindoumi pour le PDCI version Tidjane Thiam, et Steve Biko pour le PPA-CI.
Un acteur majeur était pourtant absent du débat : la Commission Électorale Indépendante, qui était pourtant au centre des préoccupations.
Si le ministre Touré Mamadou, dont l’éloquence est un secret de Polichinelle, a su recadrer ses contradicteurs du jour, en revanche, qu’est-ce qu’on a pu entendre du réchauffé du côté de l’opposition, notamment du PPA-CI. La même litanie sans fondement. Du déjà entendu. Plus de 6 millions de soi-disant personnes douteuses inscrites sur la liste électorale, la révision annuelle de la liste électorale pour une année 2025 encore en cours, et patati et patata…
À Treichville, on dirait : le disque est rayé. Qu’on nous mette un autre vinyle.
Une élection inclusive n’est pas l’inclusivité des têtes de ponts de partis politiques frappés par des décisions de justice devenues chose jugée.
Peut-être que la présidentielle ivoirienne d’octobre 2025 sera la compétition électorale des plans B, aussi bien du côté du pouvoir que de l’opposition.
Wait and see.
Par Soumahoro Alfa Yaya. Journaliste Écrivain.
