
Ce mardi 7 octobre 2025, s’est tenue la cérémonie de lancement officiel des activités des jeunes cadres du RHDP à la salle des fêtes de l’hotel ivoire. À cette occasion, Patrick Achi, Directeur national de campagne adjoint et Directeur central chargé du bilan et des perspectives du projet du candidat Alassane Ouattara, a prononcé un discours mémorable à l’adresse de la jeunesse. Il a appelé les jeunes à s’approprier du modèle Alassane Ouattara qui demande le travail, la discipline, la riguer, le pragmatisme, le social,…une politique basée sur la recherche perpétuelle l’amélioration du Bien-être des population.
PATRICK ACHI – DISCOURS INAUGURAL
Mesdames, messieurs les ministres,
Chers jeunes cadres du RHDP,
Je voudrais vous dire à quel point je suis honoré ce soir d’avoir été choisi pour lancer cette conférence inaugurale.
Je disais tout à l’heure aux organisateurs que la campagne officielle, dont la date est fixée au 10, n’a pas encore commencé. Et, bien sûr, en tant que Directeur national de campagne adjoint et Directeur central chargé du bilan et des perspectives du projet du candidat Alassane Ouattara, j’aurai l’occasion certainement de me prononcer dans les jours à venir, aussi bien au niveau du RHDP que de la presse, des médias, de la société civile et du patronat, sur ce projet de société du Président de la République.
Aujourd’hui, je pense qu’il sied – c’était ma proposition – de m’appesantir sur celui-là même qui est à l’origine de la transformation structurelle et profonde de notre pays au cours des quinze dernières années.
Pour bien comprendre son œuvre, en parler et surtout l’inscrire dans les perspectives de demain, il faut mieux connaître l’homme, cette personnalité que vous avez l’habitude de voir de loin, en tant que Président, mais dont on parle peu et qu’on n’a pas toujours l’occasion de côtoyer de près, afin d’en saisir certains aspects essentiels.
Je voudrais également vous féliciter pour cette initiative d’organiser la campagne à votre manière. C’est une idée extrêmement originale, et j’ai dit au ministre que ma commission serait extrêmement heureuse de pouvoir recevoir la liste de certains cadres intéressés à participer avec nous à la réflexion sur le projet de société, sur ses modalités de mise en œuvre et sur sa communication, aussi bien à Abidjan qu’à l’intérieur du pays, puisque nous allons bientôt commencer à déployer notre programme d’activités.
J’ai vu que les différentes commissions que vous avez mises en place recouvrent, à peu de choses près, les principaux piliers de ce projet de société. Nous nous rendrons donc mutuellement service en travaillant ensemble à poursuivre la réflexion et naturellement à la concrétiser.
Sur le sujet et sur l’homme, je veux vous dire quelques mots sur Son Excellence le Président Alassane Ouattara.
Bien sûr, ce n’est pas en quinze ou vingt minutes de discours inaugural que nous pourrons définir une telle personnalité dans sa plénitude. Néanmoins, par rapport à son projet de société, à ce qu’il a réalisé, à ses valeurs et à sa vision, je peux dire quelques mots qui vous éclaireront sur cet homme et sur les raisons qui expliquent qu’il ait pu accomplir un tel exploit.
Lorsque la campagne sera lancée et que je me serai exprimé sur le projet de société, je reviendrai ici, avec vous, pour que nous puissions entrer davantage dans le détail du bilan et des perspectives pour les années à venir.
Aujourd’hui, sur l’homme, je dirais que chez lui, gouverner, c’est d’abord comprendre le réel. Car c’est un homme du réel, du possible, du concret. Et c’est extrêmement important.
Je ne veux pas le dire en comparaison d’autres, mais si vous souhaitez vous-mêmes faire la comparaison, je ne vous en empêcherai pas.
C’est d’abord un homme du monde. Quand vous regardez son parcours personnel, scolaire, professionnel, et le chemin qu’il a parcouru, y compris en politique avant d’accéder à la plus haute fonction, vous comprenez pourquoi il a réussi.
Diriger un pays est une chose extrêmement difficile. J’ai souvent été surpris de voir combien certains sous-estiment cette complexité. Lorsqu’on ouvre les candidatures à la présidence d’un pays, ce sont parfois des dizaines, voire des centaines, qui s’y engagent. Pourtant, s’ils avaient une idée précise de ce que cela implique, beaucoup s’abstiendraient.
Au-delà des sujets techniques, il y a des sujets humains, politiques, d’une complexité rare. J’ai été ministre pendant seize ans, je pensais savoir beaucoup. J’ai été Secrétaire général de la Présidence pendant quatre ans, je croyais en savoir davantage. Puis Premier ministre pendant deux ans et demi, et j’ai compris qu’en réalité, je ne savais encore que peu de choses de la fonction présidentielle elle-même et de sa complexité.
C’est cet homme-là, fort de son expérience, qui arrive à la tête du pays, à un moment où la Côte d’Ivoire en avait le plus besoin. Il savait dans quel contexte il se trouvait, quelle était la réalité du pays et ce qu’on attendait de lui.
Lorsque le Président Ouattara accède au pouvoir en 2011, la Côte d’Ivoire sort d’une décennie perdue : dix années quasi statiques, avec peu d’investissements, un défaut de paiement vis-à-vis des bailleurs, une dette non maîtrisée, une croissance à l’arrêt et des infrastructures dégradées.
L’économiste qu’il est savait qu’aucun pays ne se développe dans le désordre macroéconomique. Sa première priorité a donc été de rétablir l’équilibre et la stabilité macroéconomique.
En dix ans, le pays est redevenu l’une des économies les plus dynamiques de l’Afrique de l’Ouest, avec une croissance moyenne de 7 % par an et une réduction de la pauvreté de 55 % à 37 %. Ce n’est pas de la chance, c’est une méthode et une mentalité.
Son expérience au FMI, qui l’a conduit à visiter près d’une centaine de pays, lui a permis d’acquérir une connaissance fine des mécanismes de développement. Il savait que le succès repose sur le travail, la discipline et le pragmatisme.
Là où d’autres choisissent l’idéologie, la division et le ressentiment, lui a choisi le travail, la rigueur et la cohésion nationale.
Le Président Alassane Ouattara ne cherche pas la gloire politique, ni les statues à sa gloire. Son objectif est clair : que le quotidien des Ivoiriens s’améliore chaque jour par l’effort et le travail.
Comme le disait Mahathir, Premier ministre de Malaisie : « Il faut vingt ans pour former un ingénieur, mais une journée pour faire un discours populiste. »
Le Président Ouattara a choisi vingt ans, il a choisi la compétence et la patience.
Il n’a jamais cru aux mots qui endorment, mais aux chiffres qui transforment. Il sait que la stabilité économique crée la stabilité politique, et que la stabilité politique engendre la sécurité et la paix.
C’est cela, le pragmatisme d’État, celui qu’il a appris au FMI et appliqué en Côte d’Ivoire.
Le modèle ivoirien qu’il a impulsé repose sur la rigueur, la confiance et l’optimisme.
En 2011, la Côte d’Ivoire doutait d’elle-même. Aujourd’hui, elle inspire confiance, non seulement à ses citoyens, mais à toute la région.
En 2011, le pays était divisé ; aujourd’hui, il est debout, respecté et écouté dans le monde entier.
Beaucoup pensaient que rien n’était possible. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire montre que tout est possible à ceux qui le veulent, parce qu’Alassane Ouattara a su donner au pays le goût du possible.
Il a dit à son peuple : « Nous sommes capables, nous pouvons et nous devons. »
C’est cet état d’esprit, cette exigence morale et cette méthode que vous, jeunes du RHDP, devez incarner.
Le Président Ouattara nous a appris qu’il n’y a pas de fatalité ivoirienne, seulement des choix courageux, des décisions justes et des efforts constants.
Comme le disait Mahathir : « Nous avons refusé d’être spectateurs de l’histoire, nous avons décidé d’en être les auteurs. »
À votre tour, écrivez l’histoire de la Côte d’Ivoire, à la suite de ce que le Président Ouattara vous a appris et laissé en héritage. Jeunes du RHDP, soyez les auteurs d’un nouveau chapitre ivoirien.
Soyez la génération du réalisme et de l’action.
Soyez celle qui ne se contente plus de rêver, mais qui réalise.
En Afrique, trop souvent, on débat. En Asie, on agit. ADO a choisi d’agir.
Changer de référentiel, c’est croire que tout est possible pour ceux qui travaillent, qui aiment et qui espèrent.
Changer de référentiel, faire cap sur ADO, c’est changer de logiciel mental, sortir des excuses et adopter l’attitude de l’ambition.
C’est là le plus grand héritage que le Président de la République nous aura laissé.
Je vous remercie de votre attention.
retransciption par Thierry Adama
la plume militante du RHDP









































































































































































































































































