Dans le cadre des Rendez-vous du RHDP, le Ministre d’État, Kobenan Kouassi Adjoumani, Porte-parole principal du parti, a livré un discours liminaire clair et ferme, réaffirmant la détermination du RHDP à mener à bien le processus électoral dans la sérénité. À trois mois de l’élection présidentielle du 25 octobre, il a insisté sur le caractère ”irréversible” du scrutin, malgré les tentatives de certaines forces politiques de semer le doute.

« Le processus est engagé, apaisé, et se déroule dans le respect des lois. Ceux qui refusent de participer en retirant leurs représentants de la CEI montrent clairement leur refus d’aller aux élections », a-t-il souligné. Il a rappelé que le parrainage citoyen, exigé par la loi, vise à garantir une candidature sérieuse, ancrée dans l’ensemble du territoire, et non à exclure, mais à responsabiliser.

Adjoumani a vivement critiqué le Front commun PDCI/PPA-CI, dénonçant une demande de réforme de la CEI tout en boycottant ses instances. « On ne peut pas réclamer la neutralité d’une institution tout en la paralysant », a-t-il martelé, évoquant les propos « belliqueux » de certains leaders. Il a salué en revanche la rencontre avec la CAP-CI, menée avec humilité par une délégation du RHDP, ouvrant la voie à un dialogue constructif « dans le respect des lois et des institutions ».

Il a également tenu à dissiper les polémiques autour de la rencontre entre les présidents Alassane Ouattara et Emmanuel Macron, la qualifiant de courtoise et normale, sans lien avec le scrutin. « La Côte d’Ivoire n’est pas un État paria. Nous n’accepterons pas de CNT bis », a-t-il lancé, rappelant que le pays est redevenu une oasis de paix sous la gouvernance du Président Alassane Ouattara.

Répondant aux questions des journalistes, le Ministre Mamadou Touré, Porte-parole adjoint, est revenu sur l’arrêt récent de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples. « Ce qui se passe à la Cour ne nous regarde pas », a-t-il déclaré, mais il a souligné que la décision confirme que les droits des plaignants n’ont pas été violés par la CEI ou la justice ivoirienne. « La Cour les a déboutés. Leur dernier argument juridique s’effondre », a-t-il conclu, affaiblissant le récit de l’opposition.

Sur la CAP-CI, il a confirmé la création d’un groupe de travail pour approfondir les discussions, dans un climat de franchise et de fraternité. « Le dialogue est ouvert, mais sans compromis sur nos institutions », a-t-il insisté.

À travers cette 16ème tribune des Rendez-vous du RHDP, le parti présidentiel a lancé un message clair : la paix, le respect des lois et l’engagement républicain doivent prévaloir dans cette période décisive pour la Côte d’Ivoire.

 

Thierry Adama 

La plume militante du RHDP 

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