
LETTRE OUVERTE
Abidjan, le 27 octobre 2025
Par JYEE
A l’issue des joutes electotales présidentielles de 2025, c’est le moment pour moi de m’exprimer sur les raisons profondes de mon choix politique du 08 avril 2025…
Dans le parcours politique de chacun, il arrive un moment où la LUCIDITÉ politique impose des choix COURAGEUX. Quitter une opposition devenue ILLISIBLE, instable et CONTRADICTOIRE n’est ni une trahison, ni une faiblesse : c’est un acte de RESPONSABILITÉ.
C’est à ce carrefour de l’histoire politique nationale que j’ai fait le choix de rejoindre le RHDP, non par OPPORTUNISME, mais par FIDÉLITÉ à des convictions profondes, forgées à l’école de l’houphouétisme AUTHENTIQUE. Comment croire en une alternative CRÉDIBLE lorsque ceux qui prétendent incarner le changement sont eux-mêmes incapables de s’accorder sur l’ESSENTIEL ? L’opposition ivoirienne actuelle est un conglomérat de partis politiques mûs davantage par des ambitions PERSONNELLES que par un projet COMMUN. Les alliances s’y nouent et se dénouent au gré des intérêts éphémères, sans BOUSSOLE idéologique, sans vision COHÉRENTE, sans colonne vertébrale politique. Le spectacle offert est celui d’une GUERRE FROIDE permanente entre chefs de clans, chacun convaincu d’être l’unique MESSIE, pendant que les ivoiriens attendent, inquiets, une offre SÉRIEUSE, structurée et porteuse d’espérance. À quoi bon crier au changement si ceux qui le brandissent ne peuvent même pas changer à leur niveau leur propre méthode de fonctionnement ?
Le sommet de l’incohérence a été atteint lorsque le PDCI-RDA, se réclamant encore du père fondateur Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, a scellé une alliance avec Laurent GBAGBO, l’un des plus farouches opposants historiques à l’houphouétisme. Faut-il rappeler que monsieur Laurent GBAGBO a consacré toute sa vie politique à combattre HOUPHOUËT-BOIGNY, à le caricaturer, à s’opposer frontalement à ses choix, à remettre en cause l’ordre, la paix, la discipline et la stabilité que ce dernier incarnait ? Parlons-nous bien de ce même GBAGBO dont les écrits, les discours et les actes politiques ont toujours été empreints de mépris pour l’houphouétisme ? Le PDCI-RDA, en s’alliant avec ce symbole historique de l’anti-houphouetisme, a trahi son ADN. Il a sacrifié l’idéal d’Houphouët sur l’autel de la REVANCHE, préférant l’union de façade avec son ancien bourreau à la continuité d’une vision politique structurée, progressiste et rassembleuse. Ce n’est plus un choix politique : c’est une COMPROMISSION.
Face à ce désordre, le RHDP apparaît comme le seul pôle de STABILITÉ, de COHÉRENCE et de CONTINUITÉ historique. Le seul qui ait su préserver l’héritage du père de la nation ivoirienne, tout en l’adaptant aux défis contemporains. Le seul à offrir une plateforme politique fondée sur des valeurs claires : paix, dialogue, développement, solidarité nationale. Le RHDP n’est pas parfait, mais il est fidèle à une TRAJECTOIRE. Sous la houlette du Président Alassane OUATTARA, il a su incarner une Côte d’Ivoire en reconstruction, qui panse ses plaies et regarde vers l’avenir. Il n’a pas pactisé avec les extrêmes. Il n’a pas sacrifié ses fondamentaux. Il n’a pas renié ses alliances fondatrices.
Rejoindre le RHDP, pour moi, a été de renouer avec une certaine idée de la politique : celle qui bâtit au lieu de détruire, celle qui rassemble au lieu de diviser, celle qui propose au lieu de protester. J’ai quitté une opposition en faillite politique pour rejoindre une famille qui, malgré les épreuves, continue de croire en la Côte d’Ivoire, de la servir et de la construire. C’est un choix d’espoir. Un choix de FIDÉLITÉ à mes valeurs. Un choix d’efficacité au service des ivoiriens.
CAP MAINTENANT SUR LES LÉGISLATIVES…
Jean-Yves ESSO
NB : Ma porte reste ouverte à la discussion et aux échanges avec tous les militants, jeunes ou moins jeunes, du PDCI-RDA, m’ayant copieusement manqué de respect ou pas. Je veux mettre cela sous le prisme de l’émotivité exacerbée de la jeunesse.








