
En 2011, la Côte d’Ivoire émerge d’une crise post-électorale douloureuse, marquée par des pertes humaines, des divisions profondes et une économie en lambeaux. À la tête du pays, le Président Alassane Ouattara hérite d’un État affaibli mais s’engage avec détermination sur un chemin de réconciliation, de reconstruction et de développement. De 2011 à 2025, la paix devient le socle d’un ambitieux projet de transformation économique, sociale et institutionnelle.
1. La paix retrouvée : socle de la stabilité et du progrès
La première pierre posée par le Président Ouattara fut la réconciliation nationale. La mise en place de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (CDVR) en 2011, puis le ministère en charge de la Réconciliation, ont permis de poser les bases d’un vivre-ensemble renouvelé. Le désarmement, la démobilisation et la réintégration (DDR) de plus de 70 000 ex-combattants ont renforcé la sécurité.
En parallèle, des efforts soutenus ont été faits pour la réforme du secteur de la sécurité, la reconstruction des institutions et l’organisation d’élections apaisées (municipales, régionales et présidentielles) en 2015, 2020 et 2023, malgré quelques tensions.
2. Une vision claire : le développement par les grands chantiers
Le retour à la stabilité a permis à la Côte d’Ivoire de lancer une série de Plans Nationaux de Développement (PND) ambitieux :
PND 2012-2015 : restauration des services publics, réhabilitation des infrastructures (routes, ponts, hôpitaux).
PND 2016-2020 : industrialisation, transformation agricole, capital humain.
PND 2021-2025 : économie verte, numérique, inclusion sociale, transformation structurelle.
Grâce à ces plans, la Côte d’Ivoire est devenue l’une des économies les plus dynamiques d’Afrique :
Croissance moyenne annuelle de plus de 7% entre 2012 et 2019.
PIB par habitant passé de 1 200 USD en 2011 à près de 2 500 USD en 2023.
La classe moyenne a doublé en une décennie.
Réduction du taux de pauvreté de 51% en 2011 à environ 37% en 2023.
3. Les piliers du développement : infrastructures, capital humain et industrialisation
Sous le leadership d’Alassane Ouattara, l’État a massivement investi dans les infrastructures :
Construction du Pont Henri-Konan-Bédié, des autoroutes Abidjan-Bassam, Abidjan-Yamoussoukro, San Pedro–Grand-Béréby.
Modernisation des ports d’Abidjan et de San Pedro.
Mise en service du train urbain métropolitain (Abidjan Metro) en phase avancée.
Électrification de plus de 5 000 localités rurales entre 2011 et 2024.
Dans le domaine de l’éducation et de la santé :
Construction de plus de 35 000 salles de classe.
Création de centres hospitaliers régionaux modernes (CHU d’Angré, de Bouaké, etc.).
Réforme de l’école obligatoire jusqu’à 16 ans, et gratuité de l’école primaire.
L’industrialisation est aussi au cœur de la stratégie :
Développement de zones industrielles (PK24, Akoupé-Zeudji, San Pedro).
Taux de transformation locale du cacao passé de 28% à plus de 40% en 2024.
Création de plus de 2 millions d’emplois formels entre 2011 et 2023.
4. Inclusion nationale et cohésion sociale : un impératif stratégique
Le président Ouattara a toujours insisté sur le rôle fondamental de l’inclusion dans la stabilité du pays. Des programmes tels que le Filet Social Productif, l’Agir pour les jeunes, le Programme Social du Gouvernement (PSGouv) ont touché des millions de personnes vulnérables.
Les femmes et les jeunes ont bénéficié de mécanismes d’accès au financement comme le FAFCI (plus de 80 milliards FCFA de crédits octroyés) et le programme PHOENIX Jeunes Entrepreneurs.
5. Un rayonnement international retrouvé
Membre actif du G5 Sahel, puissance économique de l’UEMOA et de la CEDEAO, la Côte d’Ivoire est redevenue un acteur diplomatique majeur en Afrique. Elle a accueilli le Sommet de l’Union Africaine en 2017, le Sommet Afrique-Europe, et récemment la CAN 2023, une vitrine de l’unité nationale que la côte d’ivoire a remporté pour la 3eme fois ( 1992, 2015, 2024), l’organisation de l’africa ceo forum,…
De 2011 à 2025, la gouvernance du président Alassane Ouattara a démontré avec force que la stabilité politique, la paix sociale et une vision économique claire sont les fondements du développement durable. Loin d’un miracle, le “modèle ivoirien” est le fruit d’une planification rigoureuse, d’un leadership ferme, et d’un engagement profond en faveur de l’inclusion nationale.
À l’aube de 2025, la Côte d’Ivoire n’est plus seulement un pays en paix ; elle est un moteur de croissance, un pôle de stabilité régionale, et une nation tournée vers un avenir de prospérité partagée.
Wattara De Diamant
Think Tank Analyst,…
Soldat ADN ( Armée du Net)






























