À quelques jours du scrutin présidentiel, Bouna, chef-lieu du Bounkani, vibre au rythme de la campagne du RHDP. C’est dans l’intimité de son domicile familial que Madame Nialé Kaba, Ministre de l’Économie, du Plan et du Développement, et Directrice régionale de campagne du candidat Alassane Ouattara, a accordé une interview exclusive à RHDP 24, le mardi 21 octobre 2025. Avec la rigueur de l’économiste et la passion de la militante, elle y dresse un bilan sans concession des 14 années de gouvernance Ouattara — un bilan fait de chiffres, certes, mais surtout de vies transformées. De la stabilité retrouvée à l’explosion des infrastructures, de la couverture santé universelle à l’électrification quasi totale du Bounkani, chaque donnée raconte une Côte d’Ivoire relevée, réconciliée, en marche vers l’émergence. Pour Nialé Kaba, il ne s’agit plus de promettre, mais de poursuivre — car « la paix et le développement ne se négocient pas, ils se méritent chaque jour »

Dans cette interview exclusive, Nialé Kaba dévoile les racines du succès du Président Alassane Ouattara.

Madame la Ministre, quels sont les changements les plus visibles que le leadership du Président Ouattara a apportés dans la vie des Ivoiriens ?

Depuis 2011, la Côte d’Ivoire a profondément changé de visage. Sous le leadership du Président Alassane Ouattara, notre pays a retrouvé ses fondamentaux : la stabilité, la paix et la confiance.

Le premier acquis, c’est la stabilité politique : Après une décennie de crise, le Président Ouattara a restauré l’autorité de l’État, réconcilié la nation avec elle-même et rétabli le fonctionnement régulier des institutions républicaines. Les élections se tiennent désormais dans un climat apaisé, les institutions fonctionnent normalement, et la démocratie s’est consolidée. Aujourd’hui, les libertés publiques sont garanties, la presse est pluraliste, et le débat d’idées se fait dans le respect des lois et des valeurs républicaines.

Le deuxième pilier de cette transformation, c’est la sécurité et la défense : Le Chef de l’État a conduit une réforme en profondeur du secteur : restructuration des forces armées, modernisation des équipements, professionnalisation des effectifs et renforcement du renseignement. Nos forces de défense et de sécurité sont désormais républicaines, disciplinées et performantes. Elles assurent efficacement la protection des populations et contribuent activement à la stabilité régionale.

Dans le domaine de la gouvernance et de la liberté d’expression, le pays a franchi une étape majeure. Le paysage médiatique s’est ouvert avec la création de nouvelles chaînes de télévision et de radios privées, l’adoption d’un nouveau cadre légal encadré par la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA), et la professionnalisation du journalisme. Jamais la liberté d’expression n’a été aussi vivante, diversifiée et responsable. Cette ouverture renforce la démocratie et traduit la maturité politique du pays.

 

Sur le plan économique, les résultats sont spectaculaires : Entre 2011 et 2025, le Produit intérieur brut est passé de 25 000 milliards à plus de 80 000 milliards de FCFA, avec une croissance annuelle moyenne supérieure à 7 %, parmi les plus élevées d’Afrique.
Le revenu par habitant a augmenté de près de 60 %. Ces performances sont le fruit d’une planification rigoureuse, incarnée par les Plans Nationaux de Développement (PND) successifs et le Programme Social du Gouvernement (PSGouv), qui ont permis d’allier discipline macroéconomique et progrès social. Pour un meilleur partage des richesses, le Président Alassane a mis en œuvre d’importants programmes, notamment en matière de protection sociale, d’accès aux services sociaux de base, et de préservation du pouvoir d’achat des populations. Permettez-moi de vous donner juste quelques chiffres. La mise en œuvre du PJGouv a impacté directement 2 608 869 jeunes sur la période 2023-2024 en renforçant leur compétence et en facilitant leur insertion professionnelle. En matière d’inclusion sociale, le programme des Filets Sociaux Productifs a bénéficié à 457 000 ménages depuis son lancement en 2017, dont 230 000 actifs en fin 2024, pour un montant cumulé de 156 milliards FCFA. En matière de Protection sociale, le nombre de personnes enrôlées à la CMU est passé de 3 722 019 en 2022 à 16 257 490 à fin 2024. Des efforts sont en cours en vue de l’enrôlement des producteurs de café-cacao et leurs familles. Par ailleurs, le Gouvernement a adopté des mesures de réformes visant à accroitre ou préserver le pouvoir d’achat des populations et à stimuler la consommation (amélioration du revenu des agriculteurs, déblocage en 2014 des salaires des fonctionnaires et agents de l’État, augmentation du SMIG passé 36 607 FCFA jusqu’en 2013 à 75 000 FCFA en 2023, lutte contre l’inflation).

En matière d’investissement, le Gouvernement a réalisé 40 000 logements de 2012 à 2024 et procédé au lancement du programme de construction de 25 000 logements sociaux en location simple et location-vente, Plus de 8 000 kilomètres de routes bitumées ont été construites ou réhabilitées et Plus de 40 000 salles de classe et 300 établissements de santé ont construits.

La bonne redistribution des fruits de la croissance économique s’est traduite par une amélioration des différents indicateurs sociaux. Le taux de pauvreté est passé de plus 55 % en 2011 à 35% en 2021. Le pourcentage de la population vivant à moins de 5 Km d’un établissement sanitaire est passé à 80% en 2024 contre 66% en 2011. Le taux de mortalité maternelle a reculé de 614 décès en 2012 à 385 décès pour 100 000 naissances vivantes en 2021. Dans la même veine, le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans est passé de 108‰ en 2012 à 74‰ en 2021. L’indice de Développement humain (IDH) s’est amélioré de 0,468 en 2011 à 0,582 en 2023 et l’espérance de vie à la naissance de 56,57 ans à 61,94. Le taux de couverture des localités en électricité est passé de 33 % en 2011 à 98,6 % en 2024, et l’accès à l’eau potable en milieu urbain a atteint 68 % en 2023, avec l’objectif ambitieux de garantir l’accès universel à l’horizon 2030.

Mais la plus grande réussite du Président Ouattara est d’avoir replacé la Côte d’Ivoire sur la trajectoire de la paix durable et du respect institutionnel. Il a montré qu’un pays africain peut se reconstruire dans la rigueur, la transparence et le dialogue. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire est citée en exemple : une démocratie stable, une économie résiliente et un modèle de gouvernance en Afrique.

Comme le dit souvent le Président : « La paix et la stabilité ne sont pas des acquis, elles se méritent chaque jour ». C’est cette constance et cette exigence qui ont redonné à notre pays sa fierté et sa crédibilité.

Dans le Bounkani, quels projets phares traduisent concrètement la vision du Président en actions de développement ?

Le Bounkani est un symbole fort de la transformation du pays. Pendant longtemps, notre région a souffert d’enclavement et de retard d’équipement. Aujourd’hui, elle avance au rythme du développement national. Sous le leadership du Président Ouattara, plus de 150 milliards de FCFA ont été investis dans le Bounkani depuis 2011.

Dans le secteur de l’énergie et de l’eau potable, la transformation est spectaculaire : le taux de couverture en électricité est passé de 3,8 % en 2011 à 78,6 % en 2025. Avant l’arrivée du Président Ouattara, seules 24 localités disposaient de l’électricité ; aujourd’hui, 479 localités sont électrifiées, et l’objectif de 90 % de couverture d’ici 2026 est déjà en vue. Plus de 16 000 ménages ont été raccordés grâce au programme Électricité Pour Tous, et des mini-centrales solaires à Nassian et Doropo garantissent désormais une couverture inclusive jusque dans les villages frontaliers. Au niveau de l’eau potable, on note la réalisation et construction de 9 Hydraulique urbaine et 20 châteaux d’eau. Les taux de couverture en HV, HU et HVA, atteigne respectivement 54 %, 48 % et 63 %. Sur le plan routier, la route Bouna–Doropo–Frontière Burkina Faso (91 km) est entièrement bitumée. Les pistes rurales réhabilitées atteignent près de 600 km, et la construction du pont de Vonkoro a levé un obstacle historique à la circulation et au commerce. C’est tout un espace économique qui s’est ouvert.

Dans l’éducation, les résultats sont éloquents : plus de 1 000 salles de classe construites ou réhabilitées, dont 101 au préscolaire et 911 au primaire ; le taux de scolarisation est passé de 38 % à 63,3 % en dix ans. Des collèges de proximité ont été ouverts à Téhini et Doropo, et le Centre de formation professionnelle de Bouna accueille désormais des jeunes dans les métiers du bâtiment, de l’électricité et de l’agro-transformation.

La santé, elle aussi, a connu un bond en avant : 40 établissements de premier contact construits, 13 réhabilités, 4 hôpitaux généraux modernisés, un scanner installé à Bouna, 15 ambulances livrées et un centre de transfusion sanguine opérationnel.
Plus de 150 000 cas de paludisme ont été traités gratuitement en 2024.

Et puis, il y a les politiques sociales et d’emploi : près de 14 000 jeunes insérés par l’Agence Emploi Jeunes, 605 volontaires civiques formés, 7 454 ménages bénéficiaires des filets sociaux, et des centaines de projets d’entrepreneuriat féminin financés. Le Bounkani n’est plus cette région périphérique qu’on citait avec compassion. C’est aujourd’hui un territoire de croissance, de stabilité et de fierté.

Les perspectives sont encore plus prometteuses. Lors de sa rencontre du 16 octobre à Bondoukou avec les populations du District du Zanzan, le Président a annoncé plusieurs projets structurants pour notre région :

  • La réhabilitation de la route Bondoukou–Bouna,
  • Le bitumage de 10 km de voiries urbaines à Bouna,
  • La construction d’un Centre hospitalier régional,
  • Et la création d’un Centre d’animation et de formation pédagogique.

 

Ces infrastructures donneront un nouveau visage à notre région et renforceront son rôle stratégique dans le développement national. Je le dis sans hésiter : le Bounkani, c’est la preuve vivante que la politique d’équité territoriale du Président Ouattara est une réalité mesurable.

Comment convaincre les jeunes et les nouveaux électeurs que la continuité avec le Président Ouattara est le meilleur choix en 2025 ?

Convaincre les jeunes, c’est leur parler avec vérité et preuves à l’appui. La jeunesse ivoirienne a grandi sous la gouvernance du Président Ouattara. Elle a vu un pays renaître, se construire, s’équiper, s’ouvrir au monde. Le Chef de l’État a placé la jeunesse au cœur de sa stratégie de développement. En treize ans, plus de 2 millions de jeunes ont bénéficié de l’accompagnement de l’Agence Emploi Jeunes. Le Programme Jeunesse du Gouvernement (PJ-Gouv), doté de 1 000 milliards de FCFA, a permis la création de plus de 300 000 emplois directs et de milliers d’activités génératrices de revenus. Le FAFPA, le volontariat national et les programmes d’entrepreneuriat jeunes ont donné une voix et une dignité à une génération qui veut construire son avenir.

Mais le plus important, c’est la cohérence du modèle. La jeunesse d’aujourd’hui ne veut pas de promesses, elle veut des résultats. Et les résultats, le Président Ouattara les livre depuis 2011 : stabilité politique, croissance forte, attractivité économique, et politiques publiques prévisibles. La continuité Ouattara, ce n’est pas la répétition : c’est la garantie que la transformation se poursuive. Dans un monde incertain, où les crises économiques et sécuritaires se multiplient, la Côte d’Ivoire demeure un repère. Le Président Ouattara incarne cette stabilité. Il ne promet pas, il planifie. Je crois profondément que la jeunesse ivoirienne fera le choix du sérieux, celui de la compétence, celui du progrès.

Quel avenir envisagez-vous pour la Côte d’Ivoire sous le leadership du Président Alassane Ouattara dans les cinq années à venir ?

L’avenir de la Côte d’Ivoire sous le Président Ouattara s’inscrit dans une logique de consolidation, de transformation et de durabilité. Les bases sont solides : nous avons rétabli la confiance macroéconomique, restauré la discipline budgétaire et investi massivement dans les infrastructures.

Les cinq prochaines années seront celles de l’émergence effective. Le Président prévoit de porter la transformation locale des produits agricoles à plus de 60 %, afin que la valeur ajoutée créée reste en Côte d’Ivoire. Le pays va renforcer son rôle de hub énergétique et logistique régional, avec l’extension du port d’Abidjan, le développement du transport ferroviaire et l’interconnexion routière de tous les chefs-lieux de régions.

Sur le plan social, le Programme Social du Gouvernement II (2025–2030) consolidera les acquis du premier, avec un accent sur la formation professionnelle, la santé communautaire et la lutte contre la pauvreté rurale. L’objectif est de ramener le taux de pauvreté en dessous de 25 % et d’atteindre la couverture électrique universelle d’ici 2030.

Enfin, la Côte d’Ivoire s’engage pleinement dans la transition énergétique et numérique.
Nous visons 42 % d’énergies renouvelables dans notre mix électrique à l’horizon 2030, et la digitalisation de tous les services administratifs d’ici 2027. C’est cette trajectoire que nous devons consolider : une Côte d’Ivoire compétitive, résiliente, solidaire et verte.

Quel sera votre dernier message à l’adresse des Ivoiriens en cette période électorale ?

Je veux dire aux Ivoiriens que la paix, la stabilité et le développement sont les plus grandes conquêtes d’une nation. Nous avons vécu les incertitudes, les crises, les divisions. Aujourd’hui, nous avons la chance d’avoir un pays debout, respecté, en marche vers l’émergence.

Le Président Alassane Ouattara n’est pas seulement un candidat ; il est le gardien d’un modèle, celui d’une Côte d’Ivoire qui croit en elle-même. Il a prouvé que la rigueur, la compétence et la discipline pouvaient transformer un pays. Les résultats sont là, visibles, concrets, vérifiables — de Doropo à San Pedro, d’Odienné à Abidjan, en passant par Bouaké etc.

Je demande aux Ivoiriens de rester lucides et de ne pas confondre changement et rupture.
Changer pour reculer n’a jamais fait progresser une nation. Continuer avec le Président Ouattara, c’est choisir la cohérence, la paix et le développement partagé.

Le 25 octobre 2025, en votant pour lui, nous ferons le choix de la stabilité, de la compétence et de la grandeur. Et le Bounkani, fidèle à sa loyauté et à son engagement, sera au premier rang de cette victoire.

Interview réalisée par Thierry Adama

 

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