À mon grand frère,
Mon complice, mon ancrage silencieux
8 juillet 2020 – 8 juillet 2025
« À Dieu nous appartenons, et à Lui nous retournons. »
Cinq ans que tu es parti. Et pourtant, il suffit d’un silence, d’un souffle, d’un souvenir, pour que tout remonte — intact.Peut être une image de 4 personnes
Ta seule présence dans ce monde me donnait un sentiment de sécurité.
Pas parce que tu empêchais les coups, mais parce que je savais que jamais, au grand jamais, tu n’aurais laissé quiconque aller trop loin.
Tu étais ce frère-besti, ce repère affectueux et discret.
Ton regard suffisait à me ramener à moi-même.
Ta voix, même dans le désaccord, portait une tendresse qui apaisait.
Aujourd’hui, une chose me frappe profondément : plus on ose dire qu’on t’aimait, plus on est combattu. Oui combattu en sourdine car Hypocritement il faut Dire Amadou le grand Amadou , mais le dos tourné il faut réduire ceux qui rêve de ta grandeur même mort . Oui même mort tu fais encore peur 🫡
Plus on évoque ton souvenir, plus on sent les regards fuir, les gestes s’éloigner, les cœurs s’assécher. Mais devant les gens on parle 2 fois plus …..
Comme si t’aimer est devenu un crime.
Mais moi, j’assume.
Oh oui, j’assume tu es mon frère qui me manque tant .
J’ai aimé mon grand frère.
Je t’ai aimé avec cette tendresse enfantine, comme quand j’étais encore “ta petite”.
Et je t’aimerai toujours.
Rien ni personne ne pourra me faire taire ce lien-là.
L’épreuve, dit-on, révèle la nature des choses.
La tienne m’a révélé bien des vérités. Mais elle m’a surtout rappelé l’essentiel :
L’amour vrai ne s’éteint pas. Il survit, il résiste, il se tient debout — même dans le silence.
Que le Paradis soit ton Éternel refuge.
Tu vis encore en nous t’avons vraiment aimé. Et tu y resteras.
🙏🏽
Dr. Chantal FANNY DIABY
Vice présidente du Sénat

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