Il y a des jours où l’histoire se penche vers un lieu, comme pour y déposer un sceau. Ce jeudi 16 octobre 2025, Bondoukou, ce carrefour vivant de cultures, de langues et de traditions, est devenu le théâtre d’un moment rare : celui où un Président, au crépuscule d’un long combat pour la paix et le développement, vient humblement confier son destin à un peuple.
Devant une foule vibrante, rassemblée dans une communion presque sacrée, le Président Alassane Ouattara n’est pas seulement venu pour battre campagne. Il a tendu la main à l’âme du Zanzan. Et cette main, les Rois des Brons, du Bounkani et du Djuablin l’ont saisie avec solennité. Sous les bénédictions des autorités traditionnelles, un nouveau nom lui a été offert : Nanan Yao Afriyé. Pas seulement un titre honorifique, mais un lien renoué entre le pouvoir moderne et la sagesse ancestrale — un pacte scellé dans la terre rouge de Bondoukou.
Dans son allocution, le Président a parlé avec la simplicité de ceux qui ont tout donné. Il a remercié ce « peuple chaleureux et fraternel », dont la loyauté n’a jamais vacillé, même dans les heures les plus sombres. Et en retour, il a promis de ne pas ralentir la marche. Au contraire. De nouveaux projets massifs sont en gestation : la route Bouaké–Bondoukou sera bitumée, les villages isolés connectés, les dispensaires renforcés, les écoles éclairées. Car ici, le développement n’est plus une promesse lointaine — il est déjà là, dans la lumière qui brille désormais dans 762 villages, là où, il y a quelques années, seule l’obscurité régnait.
Le Ministre d’État Kobenan Kouassi Adjoumani, Directeur de campagne pour le Zanzan, a traduit d’une voix vivante cette transformation en chiffres, mais surtout en vécu : « Passer de 29 % à 94 % d’électrification, ce n’est pas qu’un indicateur. C’est une mère qui peut allaiter son enfant sous une lampe, un élève qui révise le soir, un artisan qui travaille tard. C’est la dignité qui revient. »
Et c’est cette dignité que le Président appelle à défendre, non pas avec des mots, mais avec des actes. Son appel, lancé avec une sincérité qui a fait trembler plus d’une voix dans l’assistance, était limpide : « Je suis venu vous confier ma candidature. Le 25 octobre, sortez massivement. Ensemble, nous poursuivrons le développement de notre pays. »
À Bondoukou, ce jeudi, on n’a pas seulement entendu un discours. On a senti battre le cœur d’une nation en marche. Une nation qui a choisit, depuis 2011, le développement sous le leadership éclairé du Président Alassan Ouattara.
Le 25 octobre prochain, le Zanzan ne votera pas par habitude. Il votera par reconnaissance. Par espoir. Et surtout, par fidélité à ce serment silencieux qu’il s’est fait à lui-même : ne jamais renoncer au progrès partagé, pour une GRANDE nation, avec le Président Alassane Ouattara
Thierry Adama
La plume militante du RHDP
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