
Le silence du lendemain de scrutin est souvent le temps de l’analyse froide. L’élection présidentielle du 25 octobre 2025 restera marquée, au-delà des pourcentages, par une image d’une poignante vérité. C’est celle d’une mère ivoirienne en larmes, incapable de voter car son nom manquait sur la liste. Des larmes de déception, mais surtout de frustration historique.
Cette émotion brute n’est pas un simple désagrément administratif. Elle est le résultat direct de la mémoire traumatique que porte toute une génération.
C’est là que réside le fossé générationnel. Nous, les enfants des années 1990 et 2000, avons tendance à aborder l’élection avec une certaine insouciance, presque comme un spectacle. Pour nous, c’est l’ère des réseaux sociaux, des débats vifs et, oui, de l’amusement politique.
Nos parents, eux, incarnent une réalité bien plus sombre. Leur mémoire est saturée par les gouvernances antérieures qui ont transformé la démocratie en drame, l’identité en exclusion et l’alternance en violence. Ils ont connu le prix exorbitant de l’instabilité, le chaos, la xénophobie institutionnalisée et l’effondrement de l’État. Pour cette mère qui pleure, voter pour le Président Alassane Ouattara n’est pas un simple choix partisan. C’est un acte vital de conservation de la paix et de la dignité retrouvée. C’est un choix du cœur, alimenté par le souvenir de ce qu’il a fallu endurer pour en arriver là.
Mais le spectacle de cette douleur est aussi une leçon. Si nous voyons l’élection en amusement, cette vidéo nous rappelle la gravité de l’enjeu. Elle est un miroir tendu à notre génération pour nous obliger à comprendre ce que nos parents ont traversé.
À cette mère, dont la déception est celle de milliers d’Ivoiriens attachés à la stabilité, nous devons un serment. Rassurez-vous, maman. Notre génération est en train de comprendre, jour après jour, que le choix du Président Alassane Ouattara est, en définitive, un choix de raison. Le RHDP, et la vision de développement que porte son leader, représente la seule garantie pour que les larmes de nos mères ne soient plus jamais versées pour des raisons d’instabilité ou de guerre. Notre mission n’est plus seulement de voter ou de faire le show, mais de consolider ce socle de raison. Nous, la jeunesse, veillerons à ce que le cercle de ceux qui comprennent la valeur inestimable de la paix et de la gouvernance ferme s’élargisse chaque jour un peu plus.
L’élection est terminée. Mais la victoire idéologique de la raison sur le chaos ne fait que commencer.
Dégnimani Yéo,
Directeur de Cabinet du Président Koné Mamadou, UJ-RHDP












