« 𝑱𝑬 𝑽𝑶𝑼𝑺 𝑨𝑰 𝑪𝑶𝑴𝑷𝑹𝑰𝑺 » : 𝑨𝑫𝑶 𝑪𝑶𝑴𝑴𝑬 𝑫𝑬 𝑮𝑨𝑼𝑳𝑳𝑬 𝑬𝑵 𝟏𝟗𝟓𝟖……

Combien étions-nous hier à Ébimpé ? 100 000 ? 120 000 ? Peut-être plus.
Mais qui compte encore quand le pays entier semble avoir convergé vers un même lieu, une même voix, un même homme ?

Le 2ᵉ Congrès ordinaire du RHDP s’est tenu dans une ambiance maîtrisée, grandiose et digne. Nous avons vu une organisation huilée et un parti en ordre de marche.

Puis ce moment. Ce moment suspendu où la base militante demande, espère, réclame de son chef cet autre sacrifice. Et ce, malgré le poids de l’âge, des responsabilités. Et le Président Alassane Ouattara, face à cette clameur répond par cette phrase d’une précision chirurgicale. « Je vous ai compris. Je vous remercie pour votre confiance. Je prendrai dans les jours qui viennent, après mûre réflexion en mon âme et conscience, une décision. »

Tout est dit. Sans slogan. Sans effet de manche. C’est la réponse d’un homme d’État. Et l’Histoire, elle, a tressailli. Car comment ne pas entendre, derrière cette phrase, l’écho d’un autre chef, d’un autre temps, d’un autre destin ?
Comment ne pas y voir De Gaulle, à Alger, en 1958. Oui, « je vous ai compris. » est une formule magique.

Nous parlons de deux hommes. Nous parlons de deux silences habités. Nous parlons de deux foules en attente. Nous parlons de deux rendez-vous avec la Nation.

Mais, nous parlons surtout de la même grandeur. Car il faut savoir parler sans céder. Il faut savoir entendre sans se précipiter. Il faut savoir comprendre sans se renier.

Ce que les militants ont vu à Ébimpé, ce n’est pas seulement un leader qu’ils aiment.
C’est un homme qui porte, encore et toujours, la stabilité, la rigueur et l’élan de la Côte d’Ivoire.
C’est un homme capable de dire non au culte, pour mieux dire oui à la responsabilité.

Comme De Gaulle en 1958, le Président Ouattara n’a pas promis. Il a compris. Et dans cette compréhension, il a déjà répondu. Il n’a pas répondu aux passions, mais à l’Histoire. Il n’a pas répondu aux slogans, mais à la mission. Il a entendu son peuple. Et le peuple sait qu’il peut compter sur lui.

Oui, ADO reste le recours. Et si la Côte d’Ivoire, en octobre 2025, cherche une main ferme et expérimentée pour continuer à avancer dans la paix, le développement et la stabilité, elle connaît le nom qu’elle peut appeler.

Oui, ADO a compris.
Et oui, nous avons entendu.
Et octobre 2025 ?
Ce ne sera qu’une confirmation.